Organisation des cours:

Ouverture du cours par un échauffement spécifique nourri de techniques de DÔ-IN passant en revue le relâchement tendineux-musculaire et l'ouverture des articulations, la mobilisation de la colonne vertébrale, l'animation par le souffle des centres inférieur et intermédiaire (dantiens) et l'exploration des principes du style. Travail de postures et déplacements. Apprentissage d'une Forme en 8, 13, 18 ou 56 mouvements. Illustration par quelques applications martiales. Stretching.

Le dô-in, qui tire son origine de la médecine chinoise, est une méthode  visant la préservation de la santé et l’entretien du bien-être, consistant à effectuer des techniques d’Amma (pressions et mobilisations : DÔ) sur soi-même en alliant postures, mouvements, étirements, respiration et relaxation. 

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La pratique du Taijiquan style Chen englobe tout au long de l'année différents thèmes résumés ci-après:

• L’étude et l’intégration des principes du mouvement (relâchement, coordination, torsion/homolatéralité, mobilité de la colonne vertébrale) et des 5 compétences de base du style Chen (verticalité ou axe, relâchement, rondeur, enracinement, mouvement spiralé).

• L’étude et l’assimilation des postures, des mouvements et des déplacements. 

• L’étude et la pratique de différentes formes (enchaînement court et enchaînement long): Les 8 Forces ou Ba Jing et une partie de la forme 56.

• L'étude de mouvements avec partenaires (exercices de tuishou)

• L’étude d’applications techniques martiales de mouvements simples illustrant les enchaînements.

• L'exploration des différences dans la dynamique du mouvement entre le Xin Jia et le Lao Jia.

• L'exploration des principes de Qi Gong et de Do In.

Les visées et bienfaits associés à ces thématiques touchent:

• Le renforcement du tonus musculaire et tendino-musculaire (élasticité).

• La récupération d’amplitudes articulaires et de souplesse générale par le relâchement articulaire et le travail du souffle qui s'y pose.

• L’acquisition de la coordination extérieure (haut-bas) et du positionnement spatial corporel à travers la perception du centre et de l'axe.

• La mémorisation d’un enchaînement court puis d’un enchaînement plus long.

• L’écoute de l'autre dans la pratique des "mains collantes" (tuishous) et dans l'étude d'applications martiales.

• L'enracinement du bas, l'allègement du haut, la stabilité dans l'axe, le centre et l'unité.

• La fluidification progressive du corps et l'entretien de la vitalité.